Préambule
Pour moi la supervision des serveurs linux est des plus intéressantes :
- C’est un système ouvert
- L’Os est suffisamment robuste pour permettre de prendre la main sur le serveur même si un service est défaillant
- Il n’y a pas ou très peu de boite noires
- Les fichiers de logs sont suffisamment parlant pour connaitre le hic 😀
- Avec une gestion par fichier, la gestion du serveur est relativement simple
La supervision d’un serveur Linux peut paraître simple.
Pour paraphraser la première phrase de « Linux pour les nuls » : Tout est fichier 😀
Une fois que l’on a dit cela, on a tout dit et rien dit non plus 😛
Essayons de comprendre le fonctionnement d’un serveur Linux.
Plusieurs aspects sont à prendre en compte :
- Le noyau de linux (je ne parlerais que des Os rencontrés en entreprise) :
- Façon Debian
- Façon RedHat
- Façon SuSe (même si c’est assez proche de RedHat)
- Gestion du démarrage du serveur en fonction de la version de l’OS
- Debian
- Depuis Debian 9 : systemD
- Avant Debian 8 : initD ou systemD
- Avant debian 8 : initD
- RedHat
- Depuis RedHat7 : SystemD
- Avant RedHat7 : initD
- Debian
Il faut prendre en compte également ces différents.
Par exemple :
- iptables est devenu firewalld
- Le nom des interfaces à changer
- Les outils de gestion des paquets diffèrent
- Debian : apt-get
- RedHat : yum
- SuSe : zipper ou yast2
- Et ce ne sont pas les seuls différences et ce n’est pas le sujet de l’article 😀
La supervision doit être capable de prendre en compte ces différents aspect, sans rendre la maintenance de la supervision plus complexe.
Dans la suite de l’article nous allons donc mettre en place les templates nécessaires pour la supervision d’un serveur linux en fonction du noyaux et de la version.
NB : Je ne parlerais donc pas des distributions « Exotiques » dans cet article 😀